5 Étapes pour Charmer un Jury d’Audition

Imaginez: après vous avoir entendu.e dans l’intégralité de votre programme d’audition, plusieurs membres du jury veulent vous écouter dans un autre air que  vous n’aviez pas prévu (mais que vous connaissiez heureusement par coeur), puis viennent vous féliciter et vous donner leur carte de visite…

L’un d’eux envisage même de vous engager dans une de ses productions pour la saison prochaine. 

Exaltant n’est-ce pas? 

C’est ce qu’une de mes clientes m’a raconté avoir vécu il y a quelques semaines lors d’une audition passée en Italie.

Vous vous dites peut-être que ce genre de choses, ce n’est pas à vous que ça pourrait arriver… C’est exactement ce que ma cliente pensait également avant de faire un travail de coaching.

Avec en plus des pensées comme: “J’ai bientôt 40 ans, c’est trop tard pour moi.” Ou encore: “Je n’ai rien fait d’extraordinaire, mon CV n'intéressera jamais personne.”

Pour tout vous dire, elle a même failli ne pas se présenter à l’audition, parce qu’investir dans un billet de train pour l’Italie, ajouté à la logistique de devoir faire garder ses enfants, en plus de la préparation de son programme d’audition, pour elle ça n’en valait pas la peine. Parce qu’elle était persuadée qu’à son âge, avec son CV, c’était perdu d’avance.

Et je sais qu’elle n’est pas la seule dans ce cas, donc j’ai décidé de vous partager, étape par étape, le travail de transformation émotionnelle et mentale que nous avons fait ensemble pour qu’elle puisse montrer toute l’étendue de son talent et de sa technique le jour J, afin que vous puissiez vous aussi mettre en route ce travail.

Première étape: se reconnecter à ses rêves.

Cela n’a l’air de rien, mais c’était sans doute un des aspects les plus importants de notre travail. Parce que si on ne se connecte pas à ses rêves, ses envies et ambitions profondes,et donc à l’amour de son art, on ne peut tout simplement générer la motivation nécessaire pour dépasser ses propres limites mentales. Et parfois, on s’en est déconnecté.e.s depuis tellement longtemps qu’on ne s’en rend même plus compte.

Mon conseil pour vous y aider:

Prenez de quoi écrire et répondez à ces questions:

  • Si vous n’aviez plus peur de manquer de quoi que ce soit, ni d’échouer, que feriez-vous?

  • Si vous ne pensiez pas que c’est impossible, ou que c’est “trop tard”, que feriez-vous?

  • Et si tout pouvait se passer au mieux, dans quoi vous lanceriez-vous vraiment avec tout votre coeur?

Deuxième étape: travailler son mental.

Une fois ma cliente reconnectée à ses rêves, nous avons fait un travail de fond sur ses croyances, en affaiblissant celles qui l’empêchaient de passer à l’action (“J’ai bientôt 40 ans… Mon CV n’intéressera jamais personne…” etc) et en installant et consolidant celles qui l’aideraient dans la réalisation de son ambition.

Mon conseil pour vous y aider:

Dés que vous vous prenez à renoncer à ce que vous aviez envisagé, demandez-vous quelles sont les pensées qui vous ont fait renoncer.

Puis observez ces pensées avec du recul, un peu comme un témoin de ce qui se passerait dans votre tête, et demandez-vous: est-ce que c’est vrai? Est-il possible qu’il existe au moins un contre-exemple sur cette planète de ce que mon cerveau me propose comme étant un fait irréfutable?

Flashdance - Avec Jennifer Beals dans la mythique scène finale de l’audition…

Troisième étape: Travailler son indépendance émotionnelle.

Avec la perspective des “possibles” qui s’élargit, arrive inévitablement l’inconfort émotionnel: la peur, l’angoisse, la honte, l’inquiétude, le découragement etc.

C’est le moment où la partie primitive de notre cerveau essaye de vous faire retourner en sécurité dans votre caverne, pour ne pas risquer ce qu’elle considère comme un danger de mort. Avec ma cliente, nous avons donc fait un travail d’accueil et d’intégration des émotions.

Mon conseil pour commencer ce travail:

Désamorcez la bombe en vous posant cette simple question: “Qu’est-ce que je ressens dans mon corps?” Puis décrivez le plus précisément possible ce qui se passe en vous physiquement.

Cela vous permettra de vous remettre dans la position de l’observateur.trice et de pouvoir accueillir le sentiment en question sans le laisser prendre les décisions à votre place.

Quatrième étape: Visualiser son soi futur.

Visualiser son futur idéal pour s’aligner émotionnellement sur de nouvelles perspectives est un outil particulièrement puissant que nous avons beaucoup utilisé pendant notre travail.

Pour vous faire percevoir la puissance de cet outil, voici l’extrait d’un mail que ma cliente m’a envoyé suite à ce travail:

“J'étais dans la voiture, je conduisais mes enfants à leur routine habituelle et je pensais à la façon dont je me voyais dans l'avenir, à l'importance de croire, d'être confiante, et je pensais à une audition à venir, et je me suis visualisée avec un résultat positif de cette audition et comment ma vie serait. C'était presque un moment magique, car je pouvais littéralement ressentir dans mon corps cette sensation d'accomplissement et je n'ai pas pensé à tous les "et si" ou "peut-être pas" ou "je n'ose pas". Et cela s'est produit grâce à tout notre travail et à tes conseils.”

L’audition qu’elle évoque est précisément celle où elle a conquis le jury quelques semaines plus tard.

Mon conseil pour commencer ce travail:

La visualisation fonctionne d’autant mieux qu’on s’ancre dans le “réel”, c'est-à-dire en visualisant des des éléments très concrets tels que les lieux, les personnes, les vêtements, les objets etc.

L’idée étant de se créer un film interne suffisamment précis pour que votre cerveau y croit et déclenche des neurotransmetteurs comme il le fait lorsque vous visionnez un vrai film.

Partez donc à la recherche de ces éléments concrets pour nourrir votre film interne: visitez les lieux si vous le pouvez, ou recherchez des photos du lieu de votre audition sur internet, et des membres du jury; prévoyez votre tenue etc.

Plus vous entraînez votre cerveau à visualiser votre performance idéale en l’ancrant dans le “réel”, plus il sera enclin à reproduire ce que vous avez imaginé le jour J.

Cinquième étape: S’engager, décider et passer à l’action.

Pour finir, ma cliente est évidemment passée à l’action. Alors qu’elle s’était donné mille raisons de ne pas passer cette audition, elle a remis en question ses anciennes certitudes, a accepté l’inconfort que lui procurait la perspective d’un potentiel échec, et s’est présentée malgré tout, parce qu’elle l’avait décidé.

Savoir prendre des décisions et s’y tenir, savoir reconnaitre les excuses qu’on se donne et ne pas les écouter, c’est une des compétences fondamentales qu’on apprend en coaching, et ça change tout.

Mon conseil pour commencer ce travail:

L’échéance approchant, la partie primitive de votre cerveau trouvera toutes les excuses possibles pour que vous ne vous présentiez pas à votre audition, parce que c’est son job de vous maintenir en “sécurité” loin de toute possibilité de rejet: pour elle, se faire rejeter par la meute, c’est la mort assurée.

La prochaine fois que vous la verrez faire, remerciez-la de vouloir vous protéger, mais dites-lui que vous privilégierez toujours les expériences susceptibles de vous faire évoluer, parce que c’est précisément ce qui vous fait sentir plus vivant.e que jamais.

Voilà, vous savez tout. Le processus est simple, mais simple ne veut pas dire facile à mettre en place, donc ne vous en veuillez pas de ne pas parvenir à le suivre seul.e, et faites-moi plutôt signe si vous souhaitez que je vous accompagne de cette merveilleuse aventure!


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